Mon histoire, ma vie

Votre famille: Ma famille, okey je vois qu’est-ce que vous voulez savoir ? Les exploits de mon père ? ceux de me mère ? De ma tante ou de mon oncle ? Vous les connaissez déjà. Tout le monde les connait déjà, ce sont des héros. C’est ce que l’on vous dit dans les magazines, dans les journaux, et c’est sûrement vrai. Mais est-ce que ça fait d’eux de bons parents ? Pas forcément, nous ne sommes pas définis parce que les gens pensent de nous. Honnêtement parler de ma famille on me le demande tout le temps, et j’ai clairement mieux à faire de mon temps, mais bon si vous insistez. Ma mère c’est Ginny Potter, ancienne joueuse de Quidditch, aujourd’hui journaliste, c’est une mère exigeante mais aimante, elle fait partie des rares personnes de cette famille à m’accepter tel que je suis. Pour autant je ne suis pas si proche d’elle que ça, après tout elle est soit avec mon père, soit avec James, Lily et les autres, nos vielles discutions à deux remontent à loin.
Maintenant mon père, alors lui s’est compliqué, d’abord comme vous pouvez le voir je lui ressemble pas mal, cheveux bruns, yeux verts, je suis son portrait craché, physiquement tout du moins. Pour ce qui est de la mentalité, il aurait aimé que je sois comme lui, mais ce n’est pas le cas, là où il était le petit Griffondor populaire, je suis le Serpentard renfermé. Vous devez vous douter que ça ne lui a pas vraiment plut, car même derrière ses jolies paroles, qu’il m’avait sortie ce jour-là, le fait que je me retrouvai à Serpentard lui resta en travers de la gorge. Mais il ne l’assumait pas, trouvant toujours d’autres excuses à sa déception, à ses reproches. Ça l’a fait les deux premières années et puis un jour, ça a pété, un jour j’ai décidé d’arrêter de me plier en quatre pour plaire aux autres. Je suis exceptionnel à ma façon, et je n’ai pas besoin d’être comme mon père pour le prouvait. Tout ça pour dire que notre relation est plus que compliqué.
Maintenant passons aux frangins, mon frère je l’aime bien sûr, mais on est différent. Ça l’a toujours était, alors oui quand on est gamin, ça nous empêche pas de jouer ensemble, mais en grandissant, c’est plus compliqué. Je n’ai pas grand-chose à partager avec lui, on fonctionne tous les deux différemment, je n’arrive pas à me sentir à ma place avec lui. Et c’est pareil avec ma sœur, leurs discussions, leurs jeux ne m’intéressent pas, des fois j’ai l’impression qu’un monde nous sépare. Et puis comme chaque membre de ma famille, j’ai l’impression de voir dans leurs yeux, cette déception, ce regard qui dit mais pourquoi tu es dans notre famille ?

Votre enfance: Je n’étais clairement pas un gamin épanoui, disons que j’ai toujours eu un fonctionnement différent des autres, en grandissant on apprend à vivre avec, en tout cas on essais, mais quand on est petit c’est beaucoup plus compliqué. J’ai été à l’école moldu, au début, mais ça a était un vrai désastre pour moi, en plus d’être sorcier, les enfants de mon âge ne m’intéressaient pas vraiment. Quand eux, jouaient simplement à reproduire leurs dessin-animés préférés, moi je préférais me demander pourquoi ? pourquoi, le monde était fait ainsi ? pourquoi les sorciers ont des pouvoirs et pas les moldus ? Quel est le fonctionnement des née-moldus ? Et bien sûr derrière chaque question je cherchais ardument une réponse. Vous voyez donc bien pourquoi l’école était difficile pour moi, ce que j’y faisais ne m’intéressais pas c’était simple et sans intérêt. Et surtout les relations avec les autres élèves m’effrayer, j’étais mis à l’écart mal mené par mes camarades. C’est à ce moment que j’ai compris que j’était différent des autres, pas simplement, car j’étais sorciers et eux ne l’étais pas non, j’étais exceptionnel par mon fonctionnement. On me dit souvent, que les génies n’assument pas leur surdouance, peut-être que c’est le cas de beaucoup, mais pas moi. Je sais que je suis différent, et dès cette époque je savais au fond de moi que mon chemin serait bien différent de celui de mon père.
Je passai une bonne partie de mon enfance ainsi, dans mes questionnements et mes angoisses, mes parents sont même allé consulter un psycomage, qui a confirmé ma différence. Pourtant ça ne m’a pas aidé, les élèves continuaient de me malmener, mes parents continuaient de ne pas me comprendre. Plus le temps passait et plus je me renfermai sur moi-même, à cette époque à ma plus grande honte, je n’étais qu’un petit garçon frêle. Mais j’avais déjà au fond, de moi cette envie d’être le meilleur, de prouver ma valeur au monde entier. J’avais de grandes idées, et je rêvais de les appliquer.
L’arrivé de ma lettre pour Poudlard aurait pu être un grand moment de bonheur pour moi, si James n’avait pas choisi de me charrier pendant toutes les vacances d’été. Il disait que j’allais finir à Serpentard, et seul merlin sait comment cette abrutie à put deviner une chose pareil, mais il eu bien raison. Et même si aujourd’hui j’en suis très fier, à l’époque c’était ma plus grande angoisse.
C’est même à cause de cela que mon père dit le plus gros mensonge de sa vie, ce jour à King’Cross où il me promit qu’il serait fier de moins, n’importe ma maison. Quelle hypocrite celui-là.


Poudlard:
Au début, je dois vous l’avouer ça n’a pas était facile, ma répartition à Serpentard n’a pas été facile. Je sentais le regard des autres peser sur moi, les chuchotements dans les couloirs. Mais pourtant, pour la première fois de ma vie de me sentit moi-même, et c’est en partie grâce à Scorpius. Lui il ma appris à vivre, à laisser libre court à ma personnalité, il m’a appris à être moi-même, tout simplement, il me comprenait. On sous-estime beaucoup l’impacte que peut avoir un bon ami, sur sois même, mais la vérité, c’est qu’il est énorme. Pas la peine de vous dire que mon amitié avec Malfoy faisait jaser, accentuant de plus en plus les moqueries à mon égard. Et puis un beau jour s’en fut trop, au détour d’une blague idiote sur mon père, j’ai éclaté, je me suis retourné vers ce petit malin et je lui ai mis, pour le dire poliment, mon poing en pleine figure. Je lui est explosai le nez aussi efficacement qu’un cognard. Ça a était une libération pour moi, la sensation des os qui craquent sous la pression de ma force, c’était tout simplement extra. Je ne me suis plus laissait marcher sur les pieds, je préférais que l’on ait peur de moi, plutôt que l’on se moque de moi. Alors ça n’a pas fait de moi un garçon bien populaire, mais je n’avais pas besoin de plein d’ami, ceux que j’avais à présent me suffisait déjà. Pour ce qui est des années qui suivirent à Poudlard les choses se passèrent plutôt bien pour moi, j’étais sans grand étonnement un excellent élève, et je m’avérai même être un grand duelliste. Et oui en deuxième années je m’inscris au club de duel, et je peux vous assurer que je suis loin d’être mauvais. Et puis il a eu le décès de la mère de Scorpius en troisième années, ça a était un vrai coup dur pour lui, mais j’ai été là pour lui, pour toutes les fois où il a été là pour moi. Je l’ai soutenu, aidé, j’ai travaillé pour lui, ce passage n’a fait que renforcer notre amitié, qui pourtant était déjà particulièrement conséquente. Et même si son chagrin fut fort, la vie continua, nous grandîmes ensemble dans ce château. L’année d’après j’ai même intégré l’équipe de Quidditch, Scorpius n’avait pas arrêté d’insister, disant que j’avais un don pour ça. Mais moi je refuser ne voulant rien faire de ce que mon père avait pu faire, et puis j’ai finalement décidé de ne plus faire tourner ma vie autour de cet imbécile, et j’ai suivis les conseils de la seule personne qui s’est réellement soucié de moi, j’ai intégré l’équipe de Serpentard. Et le meilleur pour la fin mes BUSES ! Ses examens sont inutiles à mon avis toute personne ayant un Q.I supérieur à celui d’un scrout à pétard, les réussissent, mais bon je les ai quand même passé tranquillement.

Hors-Poudlard:
Oh non pas ça, vous voulez vraiment avoir la description de mes horribles moments en famille, des repas où j'ai le droit aux critiques absolument pas discrets de mon oncle Ron ? Des milles et une dispute avec mon père, quand je rentre pour l’été, au 12 Square Grimmaud ? ça risquerait de heurter votre magnifique image de la famille Potter, ce serait dommage vous ne pensez pas ? Alors que dire à part que j’essais de passer le moins de temps avec ma famille, pendant les vacances ? Que je les évite le mieux possible, et essais de passer le plus clair de mon temps avec Scorpius. Vraiment cette partie de ma vie, est inintéressante. Ce n’est pas comme-ci on partait des fois en vacances en plus, mon père étant le chef des Aurores, il n’arrête jamais de travailler, voyez vous son métier est très important ! Arrêter ses sales petits voyous, sûrement d’ancien Serpentard, dira-t-il. Mais bon je m’éloigne du sujet, mais c’est parce que je n’ai pas grand-chose à dire, si vous voulez de grande histoire allez demander à mon père il serait beaucoup plus intéressant que moi.