AOÛT 2024 | You work too much, dad. | Harry et James Potter

“AOÛT 2024 | You work too much, dad. ” &  @Harry Potter
La rentrée scolaire est dans quelques jours, mais pour la première fois depuis son entrée à Poudlard, James redoute d’y retourner. Pas que les cours soient difficiles ou que sa vie d’étudiant ne l’inspire pas, bien au contraire. Il est capitaine de son équipe de Quidditch, préfet en chef avec des notes exemplaires, il n’a donc aucun souci de ce côté-là. D’autant plus alors qu’il a Billy pour l’aider a conservé ce niveau et que la rupture avec sa petite amie ne laisse finalement que peu de séquelles dans son cœur. Cette année il n’a même qu’un objectif en tête, remporter la coupe, et ce sera le top départ pour se lancer dans une carrière professionnelle. Sa mère le motive chaque jour pour qu’il soit au top niveau et ça lui fait un bien fou. Le problème étant tout autre, alors que ce soir, il n’a pu rester dans la demeure familiale. Qu’à force de trop cogiter, il en est venu à sortir de chez lui à cette heure tardive.

La nuit est fraîche malgré cette soirée d’été, et il frissonne presque au moment de transplaner de Godric's Hollow jusqu’au Square Grimmaurd où il sait qu’il va y trouver son père. Car nous sommes à quelques jours de la rentrée scolaire, et qu’il semble grand temps que James ait une discussion avec cet homme qu’il admire tant. À qui il se doit de faire ouvrir les yeux avant qu’il ne soit trop tard. Parce que Ginny Weasley, sa mère, semble vivre de mal en pire les absences répétées de son mari. Que cette union pourtant si sacrée aux yeux de James et en train de s’effriter sous ses yeux et que ça n’est pas sans l’inquiéter. De ce fait, c’est avec cet objectif clair qu’il s’introduit finalement dans l’ancienne demeure des Black. Signalant sa présence en interpellant son père bien qu’aucune réponse ne vienne sur l’instant. Le connaissant, son Auror de père est encore trop accaparé par le contenu d’un dossier et ne prête pas attention au reste. Ou du moins ne juge pas bon de répondre vu que c’est la voix de son fils qui résonne dans la demeure. Parcourant les couloirs comme le dédale des escaliers, James profite de cette visite pour s’imprégner de cet endroit dans lequel il aime se perdre. Ne stoppant qu’au moment où il tombe devant la porte entrouverte d’un grand bureau, observant son père dans l’embrasure qui, effectivement, semble perdu dans une lecture prenante. Le plus jeune frappe sur le montant de la porte, l’ouvrant franchement avant de s’y appuyer. Une moue légèrement réprobatrice sur le visage. « Papa, tu sais quelle heure il est ? » Lâche-t-il non sans arquer un sourcil alors que son père est finalement arraché à sa lecture. Il est tard bien évidemment, mais il ne doute pas qu'il n'a pas dû s'en apercevoir. «Pa'... Maman va être toute seule quand moi, Albus et Lily, on sera à Poudlard… Tu ne peux pas… Déserter la maison comme ça.» Ajoute-t-il sans chercher à prendre de pincette avec son père. Il n'est pas particulièrement dur dans sa manière de dire les choses, mais le reproche est tout de même formulé.
 

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La réaction de son père n'est pas pour surprendre James, il sait à quel point ce dernier se noie dans le travail. Un peu comme ce soir en fait. Il en a l'habitude et la maison tout entière s'est même faite à l'idée de le voir déserter la demeure familiale. Pour autant, les choses semblent différentes pour le fils aîné ce soir. Parce que même s'il comprend et admire son père, qui fait un job aussi admirable, qu'utile à la société magique. Même s'il ne peut s'empêcher de constater les dégâts que son activité professionnelle a provoqués sur le couple qu'il forme avec sa mère. Parce qu'il a remarqué certaines expressions chez cette dernière qui souligne un profond mal-être malgré ses nombreuses tentatives de le cacher. Parce qu'il a l'impression que s'il ne fait rien pour pousser son père a changer un peu la donne, les choses prendront un tournant qu'il n'est pas enclin à vivre. Et parce que l'absence de leur paternel commence à influencer le comportement d'Albus comme de Lily. De manières différentes, certes... Mais quand même. Bref... En réalité, James se sent quelque peu impuissant et égoïstement, il ne souhaite pas voir ses parents mettre un terme à leur mariage. Il n'en a tout simplement pas la force. Il hausse donc les épaules quand son père le remarque enfin, et dit ne pas l'avoir entendu arriver, comme il n'a pas remarqué l'heure tardive. Classique… Vu la tête qu'il a, ce dernier ne doit pas compter ses heures de travail en ce moment et sûrement écumer les pages d'un dossier béton. "T'as l'air d'avoir pas mal de travail, désolé si je dérange…" Souffle-t-il en entrant dans la pièce, observant les lieux comme s'il re découvrait à chaque reprise le bureau de son père.

Sa mention à Ginny semble faire mouche, parce qu'il a très vite l'impression que son père tente de désamorcer la situation. Il ne lui donne pas tort, mais il oriente consciemment la discussion sur un sujet logique. L'école et surtout l'année qui vient. Laissant James soupirer légèrement, se grattant la tête de la même manière que son père précédemment, tic de Potter, assurément. "Je t'ai déjà dit que les ASPICs seraient pas un problème et puis… je veux jouer au Quidditch, je ne veux rien faire d'autres." Déclare-t-il en se posant dans le seul fauteuil venant faire face à l'Auror. Le Quidditch, la seule activité qui le passionne au point d'en oublier le reste, mais chance pour lui, James avait un meilleur ami capable de le sortir de cette unique passion pour le pousser à étudier et… Oui, on pouvait dire que c'était grâce à Billy Brown qu'il n'était pas devenu un cancre. Bon, il ne s'en venterait pas aux oreilles de son père, mais les études ce n'était clairement pas sa tasse de thé. "Sur quoi tu bosses ?" Demande-t-il finalement pour détourner le sujet des études. Ou plutôt... Pour savoir ce qui retient son père loin de la maison, de sa femme et de ses enfants. Il ne le demande pas de cette manière, mais dans son attitude, il y a sans doute une pointe de reproche supplémentaire.
 

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