The funeral || Arène en solo [TERMINE]

Henry était encore levé à la première heure ce matin-là et comme à son habitude, il est parti dans la forêt interdite pour respirer un air frais et fumer tranquillement sa première cigarette de la journée. Il était encore une fois dans sa bulle, habillé d’une jupe à carreaux rouges, ses chaussures de ville et des immenses chaussettes montantes avec des motifs « bisou ». Il chantait à tue-tête à en tuer le moindre petit être vivant à des mètres et des mètres à la ronde. Henry chantait Billie Jean de Michael Jackson mais avait changé les paroles pour « Billy Brown ». Et ça marchait en plus. Il rigolait comme un idiot face à sa nouvelle trouvaille.

Toujours admiratif des animaux, de la faune et flore qui l’entourait, le serpentard admirait les lieux et s’est assis à côté d’un chat qui vraisemblablement n’était pas perturbé le moins du monde par sa présence. Ce chat devait appartenir à quelqu’un dans le château et comme il n’y avait que lui, le jeune homme à commencer une conversation avec lui : « Salut toi. T’es gentil ? Mais oui, tu es gentil. ». Il grattouille doucement le chat et regarde le lac noir. « Tu crois qu’il y a vraiment un truc au fond du lac toi ? ». La scène était aussi mignonne que troublante.

Henry s’est mis en tête de s’avancer vers le lac noir pour observer s’il y avait la moindre trace d’un truc vivant dedans. Il voulait en avoir le cœur net. Il attrapait sa baguette magique et la serrer fermement. « J’ai pas peur. Non Henry, tu n’as pas peur. T’es un sorcier, un p*tain de sorcier. » Soudain, un bruit retenti tout juste quelques pas devant lui. Il lève sa baguette et s’apprête à tout. « Hey ! Montrez-vous ! ».

Non sans exagération, Henry s’est mis à hurler comme une fillette en se rendant compte que c’était un veracrasse. "BILLLYYYY ! F*cking veracrasse ! Je devrai t’attacher au bout d’une laisse et te promener dans toute l’école ! T’aimerais ça hein ?" Parle t-il plus tout seul qu’autre chose. Henry commence à danser sur place. “ Billy Brown is not my love” continuait-il à chanter.
Henry se concentre, ce qui n’arrive pas très souvent il est vrai… Il pointe sa baguette vers la bestiole et tente un « incendio ».

Le veracrasse bouge à peine... Cette fichue blague. Alors Henry se remet à criser, il sautille comme un gamin, soulevant au passage sa jupe (heureusement qu’il met des boxers, ce pourrait être gênant …). « Maiiis Billlyyyyyyy » tempêtait le serpy. Il soupire longuement, est-ce que ça en valait vraiment la peine de se donner autant de mal pour un stupide veracrasse ?... Evidemment, ce serait la honte de se laisser sur une défaite par… ça.

C’est dingue comme une si petite créature pouvait être résistante et tenace face à un sorcier de septième année… Ou alors c’était le septième année qui était trop… heu… nul ? Non, impossible. Henry n’est pas nul, c’est un f*cking sorcier ! Ne l’oublions pas !! L’homme aux chaussettes à motifs tend à nouveau sa baguette vers la bestiole : « petrificus totallus ». Il n’en fallait pas plus pour que le veracrasse soit terminé. Henry fit trembler ses lèvres, mouiller ses yeux –un vrai jeu d’acteur- « Petit veracrasse… c’est trop triste… ». Il lance un lumos non prononcé en levant sa baguette avant de changer complètement de comportement : « J’aii tuéé un veracrasssseeuhh ». Il dansait sur place et recommencer sa chanson dédiée à « Billy Brown ». Rien ne pouvait l’arrêter dans cette journée si ce n’est les maraudeurs.

Le lac noir ? Non, il a laissé tomber, ça ne l’intéressait plus. L’épisode du veracrasse avait était l’élément de divertissement de sa journée.
Tout à coup, le garçon s’est souvenu qu’il n’était pas ce que l’on appelle chez les moldus un « chomeur ». Il s’arrête net dans sa danse de la joie, regarde le château et voit que les gens commençaient à se lever. Il serait donc peut-être temps de… « PETIIIT DEJEEEUNNERRR ! PETIIIT DEJEUNERR !! » Et voilà que ce grand c*n courrait à travers bois en hurlant, ce qui ne manquait pas de réveiller toute la populasse vivante sur son passage. Les oiseaux s’envolaient, mais l’un d’eux manquait à l’appel… « BILLLYYY ! PETIIIT DEJEUNERRR ! BIIIIIILLYYYYYYYYY ». Il n’attendait plus que de retrouver son ami de folie, Billy.