Mon histoire, ma vie
Marylin Georgia White. Voilà un professeur qui s’est grandement fait attendre à l’école Poudlard ! Non pas que sa réputation soit de grande taille dans le monde des sorciers, mais, qui n’a jamais rêvé du professeur qui débarque avec un grand sourire, appelle ses élèves par leurs prénoms et qui, de plus, est des plus sympathiques ? Enfin bon, commençons par le commencement voulez-vous ?

Marylin est née à New York. Il paraît que sur l’échelle de Richter, elle est malade, au degré 7, juste en-dessous de là où c’est gradué « fou ». En effet, le professeur d’histoire de la magie est né malentendant. Cela ravie la plupart des gens qui aiment bien se moquer, faire répéter et tout ce genre de choses. Toutefois, il existe encore des personnes, aussi peu nombreuses soient-elles, qui éprouvent un semblant de compassion et surtout d’admiration pour celle que l’on nomma « la dame noire ». Ce n’est pas tous les jours qu’on rencontra un professeur de peau noire à Poudlard, n’est-ce pas ? Bref, lorsqu’elle eut 4 ou 5 ans, sa mère décida de l’expédier chez sa propre mère à Londres, bien trop occupée à s’occuper des frères et sœurs de Marylin pour s’occuper d’un être « handicapé » disait-elle. Grand mal lui en a prit lorsqu’elle apprendra que sa fille est une sorcière, l’unique sorcière de la famille ! Enfin bref, vous l’aurez compris, Marylin grandira auprès de sa grand-mère maternelle, une moldue, loin de s’imaginer quel monde incroyable et somptueux allait bientôt occuper sa petite fille.

La dame noire a grandi dans un semblant de bonheur aux côtés de son ancêtre. Elles étaient toutes les deux à moitié sourde : l’une par son âge et l’autre par sa particularité unique. La jeune gryfondor qu’elle était à l’époque était toujours enjouée et ravie de rentrer chez elle pour raconter merveilles et merveilles à sa mamie. Enjouée, elle l’a toujours été et le sera sans doute jusqu’à sa mort ! Elève, c’était une enfant brillante, quoique très vite distraite et surtout à moitié sourde… Nombreuses sont les anecdotes qu’elle aurait à vous conter au sujet de son passage à Poudlard. Et par-dessus le marché, elle avait toujours eut cette flamme, cette énergie impossible à canaliser ! On l’appréciait pour sa bonne humeur et son perfectionnisme, mais on la riait pour sa surdité et sa maladresse.
Plus tard, elle ira étudier tout ce que le monde magique ne lui avait pas encore signifier : les guerres, les créatures à travers le temps, sans compter l’alcool, les herbes, la musique.. Bref, elle avait vécu bien 5 années incroyables entre voyages, études et petits plaisirs de la vie. Bien sur, il a fallu que sa grand-mère quitte ce monde et bref, tout n’a pas toujours était facile pour la dame au corps épais. D’ailleurs, c’est ce même corps, en plus de son handicap, qui la conduira à la conclusion « je n’aurais pas d’enfant ». Elle voulait partager son savoir, c’était évident ! Raviver les pupilles des élèves qu’elle s’était longtemps imaginé face à elle. Mais elle s’était faite à l’idée que personne au monde n’était intéressé par une dame noire, grosse et sourde… C’est un sujet qu’il est préférable d’exclure.

Elle partira en France durant 10 ans ! Elle apprendra le cœur du métier en plus d’admirer les recoins de ce beau pays, recoins qu’elle ne s’était pas imaginé de la sorte. Puis elle continuera son périple par 15 ans à Durmstrang ! Entre deux écoles elle voyagera, picolera, et plus s’il est possible ! Durmstrang lui apprendra que la magie n’a pas qu’un bon côté, c’est ainsi qu’elle étudiera plus encore, la magie noire. Voilà comment ses 50 ans étaient arrivés, avec la ménopause… Un matin, elle s’assoit et décide de repartir sur ses terres, Londres. C’était fini, elle n’aurait véritablement aucun enfant. Elle passera un an ou deux sans activités, dans une semi dépression causée par l’évidence de la vie qu’elle aurait. C’est alors qu’en juillet 2025, une dame au chapeau pointu fit irruption chez elle. Cette dame elle la connaissait, un petit peu… McGonagall.

On est venu la chercher à son propre domicile pour venir enseigner à Poudlard. Minerva lui expliquera qu’elle eut vent de ses exploits et des retours très positifs d’anciens élèves de BeauxBatons et Durmstrang. Elle misait donc sur son nouveau poulain pour redonner goût aux jeunes toute la beauté et l’immensité de l’histoire de la magie, une matière bien trop souvent catégorisée « chiante et ennuyeuse ». Malgré ses réticences, Marylin s’engagera à faire de son mieux. Ce qu’elle avait à y gagner, c’est au moins d’être entourés de jeunes. Perdre, il ne restait plus grand-chose… Peut-être ses dents ?
C’est ainsi qu’elle débarquera dans sa salle de classe, son tourne-disque personnel sous le bras, sa baguette de l’autre main. C’est tout ce qu’elle avait. Sans oublier ses lunettes.